Mes 14 livres préférés
En bonus après avoir expliqué ce que j’avais l’habitude de lire, un petit aperçu de mes 14 livres préférés. Oui, oui, je sais : d’habitude, on propose un top 10. Sauf que je ne sais pas pour vous, mais pour moi c’est très difficile de n’en choisir que… 14. Alors 10, non vraiment, c’est impossible. Même pour ces 14 là, disons que… ce sont les préférés de tous mes préférés ? Enfin, ça a surtout été un casse-tête pour les sélectionner.
Allez, c’est parti (j’ai numéroté les livres par commodité, ce n’est pas un classement) :
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Jane Eyre de Charlotte Brontë (oui, oui, je lis aussi des classiques, la preuve). Pour moi cette histoire a une histoire, si je puis dire, je l’ai découverte petite au travers d’un film en noir et blanc et je me souviens en avoir été très marquée. Je trouve cette œuvre intemporelle et mon (gros) côté romanesque y trouve son compte.
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L’enchanteur de Barjavel. Dirais-je que le titre résume le contenu ? En tous cas, ce livre qui nous raconte l’histoire de Merlin l’enchanteur comme on ne l’avait jamais entendue, ni vue, ni lue est pour moi un long poème de 471 pages et l’un de mes plus énormes coups de cœur en littérature.
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Barjavel encore avec La nuit des temps, sans doute son œuvre la plus connue. Que dire sur ce livre qui n’ai encore jamais été dit ? Science-fiction, romance, aventure, espionnage, il y a de tout là-dedans, même si bien entendu on retient surtout l’épopée d’Eléa et Païkan et leur amour éternel.
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Les garennes de Watership Down de Richard Adams. Je sais que cette œuvre a été rééditée en France sous le seul titre de « Watership Down » et que les noms des personnages y sont différents, mais moi je possède une version plus ancienne.
Oui, moi aussi j’aurais rigolé si, avant de le lire, on m’avait dit que j’allais me passionner pour les aventures d’une bande de lapins de garenne.
Comme quoi, il ne faut jamais jurer de rien.
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Les misérables de Victor Hugo. Monument de la littérature française (à tous les sens du terme), ça a longtemps été l’une de mes lectures de chevet. Il m’est difficile de dire ce qui m’attire autant dans ce roman. Une chose est sûre, par contre : la première fois je l’ai lu intégralement, du titre au nom de l’imprimeur. Et je ne recommencerai jamais ! J’aime beaucoup les œuvres du père Hugo, mais les descriptions qui durent un chapitre entier, au secours ! Sans façon, merci. Mais comme nous l’a si bien appris Daniel Pennac, on a le droit de sauter des pages (lol).
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Ce merveilleux passé de Georgette Heyer. OK, on pourrait résumer l’intrigue par un banal : « ça commence par une rencontre et ça finit par un mariage ». On pourrait dire aussi que l’intrigue est typique d’une certaine mode littéraire : on a la jeune fille issue de la noblesse mais élevée par une famille de roturiers sans connaître ses véritables origines, donc un secret de naissance/famille à découvrir et un méchant qui veut absolument éviter qu’il soit découvert, et bien entendu l’indispensable enlèvement de l’héroïne. Mais c’est bien écrit, ça coule tout seul et les personnages sont attachants. Que demander de mieux ?
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Le maudit de Myrielle Marc. Encore un gros coup de cœur. Ça commence comme un conte et d’ailleurs, d’une certaine manière c’en est un, avec un prince perdu, une secte d’assassins encapuchonnés dans des peaux de loups, un vilain usurpateur et une grande histoire d’amitié. Mais mine de rien, ce roman de jeunesse de l’auteur pose un certain nombre de questions sur la droiture, la responsabilité, le devoir, le droit et la justice. En outre, c’est suffisamment bien fait et bien écrit pour que jusqu’au bout j’ai été incapable de voir l’évidence, exactement comme les personnages du roman. Rien que pour ça, je salue le travail de l’écrivain.
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La trilogie des joyaux de David Eddings. Un must en matière de fantasy, du moins à mon avis. Et non, je n’ai pas aimé la Belgariade, pourtant plus connue. En revanche j’ai tout de suite accroché au personnage d’Emouchet et aux multiples aventures de sa bande de chevaliers, tout cela comme il se doit pour retrouver un joyau fabuleux, sauver une reine et empêcher la fin du monde. Le genre de roman que l’on ne veut plus lâcher avant d’avoir lu la fin…. Et que l’on recommence ensuite pour le plaisir.
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Les 12 corbeaux d’Otfried Preussier. Un roman fantastique comme je les aime. Un sombre et mystérieux moulin dont on ne peut plus s’échapper une fois qu’on y est entré. Douze apprentis meuniers dont l’un doit fatalement mourir chaque année. Une année qui dure trois ans. Et même si la fin est heureuse, on saura que non, l’amour ne suffit pas toujours à vaincre les ténèbres. Tenez-vous éloignés du moulin de Koselbruch, encore appelé « le moulin des eaux noires » !
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Barrage sur le Nil de Christian Jacq. Je l’appelle le livre des exceptions. Pourquoi ? Parce que je n’ai absolument pas aimé les livres de Christian Jacq qui se déroulent dans l’Egypte antique, mais j’ai aimé celui-ci. Un roman contemporain, moi qui n’aime pas en général les romans contemporains. Ni les romans policier non plus d’ailleurs. Comme quoi, hein ? Et puis même si ça se termine en « film catastrophe », je dois l’avouer j’ai toujours adoré la fin. Pas la catastrophe en elle-même mais le fait que finalement, chacun des personnages principaux a obtenu exactement ce qu’il voulait (même si deux d’entre eux en meurent).
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La fourche à loup de Michelle Clément-Mainard. Ah, la fourche à loup ! C’est un roman paysan, un roman du terroir dont l’action se déroule dans la campagne française du XIXème siècle. C’est l’histoire d’une fillette qui, par un matin de printemps, défend à coups de bâton son troupeau de moutons contre une louve affamée. C’est la vie avec ses hauts et ses bas, ses passions et ses haines, ses braves gens et ses salauds. C’est la vie. Et c’est accessoirement un très beau roman.
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Dolorès Claiborne de Stephen King. Pour moi, Stephen King a atteint ici le sommet de son art et ne pourra plus jamais faire mieux. L’histoire se résume en deux mots mais la psychologie des personnages est tellement fouillée, rendant leurs motivations autant dire évidentes, que ce drame (je crois même que le livre est étiqueté « terreur ») se lit presque d’un trait. Du reste, faire en sorte que le public donne unanimement raison à une femme qui a tout de même commis un meurtre prémédité n’est pas à la portée du premier venu. Et je n’ai encore jamais lu ou entendu quelqu’un ne pas donner raison à Dolorès.
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L’oiseau de soleil de Wilbur Smith. Un superbe roman d’aventures avec juste ce qu’il faut de fantastique. C’est l’épopée de la ville d’Opet, en Afrique, une cité fondée par les Carthaginois. C’est le récit de sa grandeur puis de sa destruction et, enfin, de sa redécouverte plusieurs millénaires plus tard, c’est-à-dire à notre époque. Opet est redécouverte par un trio d’aventuriers qui ne savent pas encore à quel point ils sont liés à cette cité et son histoire...
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La dame du Nil de Pauline Gedge. L’histoire très romancée d’Hatchepsout la femme pharaon. Je pense que bien qu’elle ait beaucoup brodé sur les amours et les relations familiales de son héroïne, l’auteur s’est longuement renseignée sur son personnage avant d’écrire. Hatchepsout n’est pas forcément attachante mais l’on finit quand même par prendre fait et cause pour elle. En outre, c’est très bien écrit, très immersif et totalement dépaysant.
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