Au diable soient des gens qui par désinvolture,
Conservent les bouquins qu’ils vous ont empruntés.
J’ai perdu tous les miens en semblable aventure
Il ne me reste plus que ceux qu’on m’a prêtés.
Je ne connais pas l’auteur de ce poème mais je pense que celui-ci n’est pas d’aujourd’hui. Ce qui tend à démontrer qu’en certains domaines, il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
Il est certain que prêter ou non ses livres dépend aussi de la relation que l’on a avec eux. Comme j’entretiens une relation étroite et passionnée avec les miens, je ne les prête pas.
C’est une règle absolue qui, comme toute règle, est confirmée par deux exceptions : je connais deux personnes, un membre de ma famille et ma meilleure amie, à qui je consens à prêter mes livres, parce que je les sais aussi maniaques que moi sur le sujet. CQFD.
C’est que j’ai eu de mauvaises expériences. Il y a longtemps, lorsque j’étais jeune et innocente, il m’est arrivé de prêter des livres à qui semblait intéressé. En dehors du fait que j’ai dû faire le forcing auprès de l’emprunteur pour récupérer mon bien, ce pauvre livre avait été odieusement traité : reliure cassée, pages perdues (bah oui, une fois la reluire foutue, les pages ne tiennent plus), couverture cornée.
HERETIQUES !!!
Le bûcher pour ces gens, rien de moins !
Alors non, plus jamais ! PLUS JAMAIS ! Jamais, jamais !
(Et après, la personne concernée s’est étonnée que je ne veuille pas entendre parler de lui prêter le tome 2 ! Mais ça va pas, non ?!! Confiriez-vous votre enfant aux Thénardier –s’ils existaient- ?!)
Moi, excessive ? Pas le moins du monde. C’est juste qu’un livre, c’est sacré.
Et vous, vous prêtez les vôtres ?
Ajouter un commentaire
Commentaires